22 août 2012

Heureuse, ou presque, Isbelle LORTHOLARY.

Heureuse, ou presque,
Isabelle LORTHOLARY.


Edition : J'ai lu.
94 pages.
3,70€


Résumé :



Des femmes, des mêres, des filles et des soeurs racontent leur histoire. A travers ce recueil éminemment féminin, Isabelle Lortholary décrit de brèves scènes de leur vie quotidienne : celle qui voudrait que sa mère meure, celle qui arrête de manger, celle qui veut échanger sa fille contre une autre... Face aux moments fragiles de leur existence, les muses d'Isabelle lortholary nous en disent long sur le désenchantement.


Mon avis


Il s'agit d'un petit livre probablement destiné aux femmes, la quatrième de couverture nous informe aisément de ce que nous allons trouver dans ce recueil. Nous découvrons vingt-trois courtes nouvelles qui se lisent très facilement et dans lesquelles toute femme s'y retrouvera ! Nous arborons des moments de la vie que toute a déjà vécu ou vivra certainement, écrits avec légèreté et avec un certain humour. Ainsi nous rencontrons toute sorte de femmes : la mère qui voudrait que l'on se retourne sur son passage et non pas sur celui de sa fille, la fille qui voudrait tuer sa mère, l'adolescente envieuse d'une inconnue de vingt ans, la peur de ne pas aimer son enfant, la sensation que son nouveau-né est horriblement laid, la jeune femme qui se fait passer pour une amie car elle se sent davantage exister auprès de cette personne et tant d'autres. Il s'agit d'une lecture souple, que l'on ne regrette pas tant on en sort satisfait, comme s'il s'agissait d'un compte-rendu de tous ces petits moments que l'on a vécu croyant être seule à avoir fait ceci ou cela, à avoir ressenti ces choses; on découvre alors qu'il s'agit tout simplement de différents passages de la vie que l'on réalise sans forcément y prêter attention. 
Ainsi, si vous pouvez vous permettre de dépenser quelques euros pour un livre de peu de pages, vous n'en ressortirez certainement pas déçue !


Citations :



"Tu regrettes ce que tu appelles déjà ta jeunesse, tu t'en veux à en crever ah quelle idiote j'étais."

"J'ai envie de crier que c'est moi la première l'oeuvre originale que sans moi elle ne serait pas ou que sans moi elle serait laide, qu'il ne faudrait pas l'oublier que j'aimerais en être remerciée."

"J'ai brisé ses rêves comme on avait brisé les miens, les princesses n'existent pas."

"Elle aurait les yeux bleus le nez minuscule les cheveux blonds la bouche en coeur, digne héritière de sa mère, j'avais oublié le père."

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