30 déc. 2012

Instant pub ... #3

J'ai décidé de créer des 'Instant pub...' afin de partager avec vous des livres tout fraîchement parus ou non, des sites, des auteurs, des artistes et des tas d'autres choses ! J'espère que vous serez nombreux à être curieux ...
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Pour ce nouvel article d'Instant pub, je souhaite vous faire découvrir l'artiste Natalie Shau !

  

Je suis certaine que vous la connaissez déjà sans le savoir car ses oeuvres sont parfois reprises pour des couvertures d'ouvrage.
Son art mélange de nombreuses techniques (art digital, peinture, photomontage, illustration, collage, publicité..) afin de nous offrir de telles images. Nous entrons alors dans un univers très personnel où se mêlent fantastique, merveilleux, étrange, charme, sublime, sobre, sombre, envoûtant et tant d'autre. 

Michel Lafon, Actes sud ou encore Le livre de poche vous ont déjà fait part de cette artiste. Mais elle a aussi travailler avec des groupes de musque tels que Cradle of Filth, Lacuna Coil, Kerli..

En tout cas, je pense qu'en marques-page se serait juste sublime !

Quelques couvertures 





Qu'en pensez-vous ?

29 déc. 2012

Le grimoire de la forêt des contes imaginaires, Tarek et Morinière.

Le grimoire de la forêt des contes imaginaires
Tarek et Morinière.


Edition : EP Jeunesse.
96 pages.
15,90€


Résumé :

"Votre mission est de débusquer les trois petits cochons, puis de les manger ... Cette lettre s'autodétruira une fois sa lecture terminée."
Le vieux magicien vous attend pour vous raconter la suite de l'histoire ... Dans cette savoureuse transposition des contes de Perrault, des thèmes aussi délicats que le racisme (les 3 petits cochons), la télé-réalité (les sept nains et demi) et la conquête de l'espace (Monsieur Lune) sont abordés avec humour.

Mon avis :

A travers cette bande dessinée, on nous mène dans une forêt de contes. C'est un magicien sur son tapis volant qui va nous conter les premières phrases de chaque contes pour ensuite nous intégrer au récit. J'ai beaucoup aimé ces passages où les personnages des contes à venir sont étonnés car ils ont des missions à accomplir afin que le lecteur soit satisfait. Nous allons donc nous aventurer dans trois contes, deux sont basés sur des déjà existants : Les trois petits cochons et Blanche-Neige et les sept nains. J'ai particulièrement admiré le dernier conte proposé : Monsieur Lune, je ne sais pas s'il est basé sur un autre conte mais j'ai était vraiment propulsé sur la Lune par les dessins mais aussi par l'histoire de ce monsieur Lune. De plus, ces différentes histoires ne nous sont pas données en tant que telles, indépendantes les unes des autres mais au contraire, elles sont liées de part les personnages ainsi que par le récit qui ne fait qu'un. Les auteurs ont parfaitement réussi à intégrer des sujets quelques fois sensibles comme le racisme, la religion, les stéréotypes ou encore la télé-réalité en retravaillant ces contes que tout le monde connaît mais remis au goût du jour, ils ne peuvent qu'être plus réalistes. Enfin, la fin nous permet de découvrir une autre facette de cet ouvrage qui fut très plaisant et agréable. A découvrir à tous les âges.

Citations :

"L'aventure débutera quand la lectrice ou le lecteur tournera cette page..."

"La lauréate deviendra la reine du monde enchanté en épousant le roi. Telle est votre mission pour les pages à venir !"


La fille de mes rêves - Intrigue conjugale, Donald Westlake.

La fille de mes rêves, 
suivi de 
Intrigue conjugale
Donald Westlake.


Edition : Rivages / Noir
66 pages + catalogue raisonné.
Edition hors commerce.



Résumé :

"Quand j'écris, je suis un cirque à moi tout seul."
On ne saurait mieux dire. Qu'il mette en scène dortmunder, son cambrioleur malchanceux, ou un auteur qui n'arrive pas à écrire son roman porno, Westlake n'a pas son pareil pour amuser. Qu'il fasse débarquer un ange sur terre ou un homme invisible, il réussit à être poétique et fantaisiste. Qu'il crée un héros impitoyable sous son pseudo de Richard Stark, et le voilà plus hard-boiled que ses collègues. Cet homme est un magicien du genre.

Entre poésie et humour incisif, il signe deux nouvelles qui sont deux bijoux.

En outre, le lecteur trouvera un panorama du 'cirque' Rivages / Noir, avec un apreçu des autres artistes, les jongleurs, les acrobates, les dompteurs ou les clowns, venus du monde entier.

Mon avis :

La fille de mes rêves
Ronald, un jeune homme dont la vie n'est pas réellement captivante découvre qu'il n'a jamais rêvé. Un soir pourtant, elle apparaît. Délia une jeune femme sublime sa fait agressé par un passant et Ronald vient à son secours, tout ceci n'est évidement qu'un rêve mais il y croit. Puis le soir suivant elle réapparaît et la nuit suivante aussi. Le rêve va alors se confondre à la réalité, Ronald ne saisira plus la distinction entre le fictif et le réel, jusqu'à commettre l'irréparable. Entre doute, certitude, mensonge et fiction, tout va se fusionner pour nous offrir une lecture simple et rapide à laquelle on s'attache facilement.

Intrigue conjugale
Nous atterrissons dans le salon d'une femme où un homme plutôt curieux semble s'être invité et lui fait une sorte de chantage comme quoi il sait... Mais savoir quoi ? Au fil des pages, la question se démêle jusqu'à nous mener dans une histoire d'abus de confiance, de chantage, de mensonge. Ici aussi, le doute va se mêler au réel jusqu'à aboutir à l'irrémédiable.

L'écriture est fluide et nous transporte directement dans l'intrigue. Tout se passe rapidement et donc nous n'avons pas le temps de nous ennuyer. Chaque fin reste en suspend, c'est au lecteur de décider s'il prend en compte les derniers mots ou pas; tout est dit mais nous pouvons tout de même imaginer quelques phrases de plus au dénouement de chaque récit.

Citations :

"Là, je dois reconnaître que le rêve commençait déjà à être beaucoup moins réaliste."

"Le rêve - le Rêve - devint pour moi plus exaltant que la réalité; infiniment plus exaltant."

"Si je pouvais faire en sorte de ne jamais me réveiller, continuerais-je à rêver ?"

26 déc. 2012

Le Donjon de Naheulbeuk - 1, Lang et Poinsot.

Le Donjon de Naheulbeuk - 1
Lang et Poinsot.

Edition : Clair de Lune.
48 pages.
13,95€


Résumé :

"Bon, alors, vous qui en avez marre des trucs sérieux ?
De héros héroïques ? Des compagnies propres sur elles ?
Alors voici l'histoire d'un groupe d'aventuriers pas comme les autres ...
Entrez avec eux dans le Donjon de Naheulbeuk.
A la recherche de la dernière statuette de Gladeulfeurha qui permettra l'accomplissement de la Prophétie !"

Mon avis :

Une bande de héros que l'on ne rencontre pas tous les jours dans les bandes dessinées, va mener une quête  dans un donjon à la recherche d'une statuette. Ce premier tome se déroule entièrement dans ce lieu et je pense que les suivants seront du même genre, donc beaucoup d'humour nous attend ! Ces différents personnages ne sont pas du tout le cliché des héros que l'on retrouve bien trop souvent dans nos lectures. Ici, ils ont un langage plus que familier, font des allusions pas très enfantines, s'insultent à longueur de temps et sont près à en sacrifier un pour quelques pièces d'or. J'ai eu l'impression, en lisant ce tome, de ne passer que quelques minutes dans leur quête et j'ai donc très envie de savoir quels seront leurs prochains obstacles... A suivre..





23 déc. 2012

Vie de Mizuki - 1. L'enfant, Shigeru Mizuki.

Vie de Mizuki - 1. L'enfant.
Shigeru Mizuki.


Edition : Cornélius.
493 pages.
33,50€


Résumé :

Le succès sans commune mesure de la bande dessinée au Japon, son ancrage dans la société, sa forme unique et ses thèmes de prédilection, s'expliquent une fois placés en regard de l’Ère Showa (1926-1989). Les biographies des pionniers du manga, de Vie de Mizuki de Shigeru Mizuki à Une vie dans les marges de Yoshihiro Tatsumi, témoingnent autant de l'explosion d'un art populaire que de cette période parmi les plus complexes de l'histoire du Japon.
La Vie de Mizuki rappelle qu'en un peu plus d'un siècle, cet archipel presque exclisivemment constitué de villages de pêcheurs s'est mué en l'une des plus grandes puissances industrielles mondiales. Entre-temps, un élan de modernité et de nationalisme a emporté ses hommes vers la guerre, avant de rapatrier les survivants sur une terre occupée, en perte d'identité, en marche d'industrialisation forcée, démunie de son armée et de son besoin de produire de l'énergie. Cette société qui n'aurait plus besoin de  se défendre ni de se nourrir allait accoucher d'une forme d'expression naturellement enfantine, mais d'une richesse indéniable : le manga.
Shigeru Mizuki, cet artiste qui a ressuscité le goût du folklore au Japon, incarne plus que quiconque cette édifiante réaction artistique face au poids de l'Histoire : celle d'un homme qui a perdu un bras au combat et rentre dans son pays pour donner vie à un courageux fantôme à qui l'on a volé un oeil.
Récit d'un destin hors du commun, témoignage unique sur la mutation d'un monde, Vie de Mizuki est une extraordinaire fresque romanesque qui embrasse un siècle de chaos et d'inventions.

Mon avis :

J'ai pris vraiment beaucoup de plaisir à retrouver le graphique de Shigeru Mizuki. Ici, il s'agit d'un ouvrage autobiographique. Le fait que cela soit sous la forme de manga m'a beaucoup plu, j'ai aimé voir plus que lire la progression de cet enfant, dans son village natal puis dans les villes voisines afin de trouver un emploi. C'est le premier tome donc nous nous arrêtons au moment où Shigeru fut appelé par les troupes japonaises durant la Seconde Guerre Mondiale, il se retrouve sur une île et donc tombe bien en quelque sorte. Nous découvrons avec tout autant de poésie via le dessin la difficile vie de ce mangaka. Nous réalisons que naître au Japon en 1922 n'a pas dû être si agréable que ça. Ayant lu il y a quelque temps Non-Non Bâ, j'ai retrouvé les différents personnages de ce manga ainsi que les Yokaï, les jeux des enfants du villages, les passes temps de Shigeru, les problèmes rencontrés par ses parents et les divers lieux et paysages. J'ai admirer chaque détails qui me renvoyaient à ce tome précédent. Il y a aussi un aspect historique très important dans Vie de Mizuki car, certes c'est un manga autobiographique mais il est aussi témoin de cette époque. 
Cet ouvrage est à savourer tout autant que tous ceux signés par ce mangaka.

Citations :

"L'instant égale l'éternité, et l'éternité égale l'instant."

"A l'aube, la colline ruisselait de sang. Les pertes japonaises s'élevaient à 500 morts et 400 blessés, pour 40 morts et 100 blessés du côté américain."

I am a hero - 2, Kengo Hanazawa.

I am a hero - tome 2
Kengo Hanazawa.


Edition : Big Kana.
244 pages.
7,45€


Résumé :

[pour public averti]

Hideo Suzuki n'est pas du tout ce que l'on pourrait appeler un héro. Il ne mène pas la grande vie, a peur de tout et se méfie de tout le monde, a des hallucinations et sa copine ne cesse de lui vanter les mérites de son ex-petit copain. Pourtant, en rentrant un soir chez sa copine, sa vie va basculer... Saura-t-il devenir un héro ?

Il croyait avoir une vie normale, il va basculer dans l'horreur.

Mon avis :

Une suite très bien orchestrée où l'on retrouve notre protagoniste Hideo tout autant à côtés de la plaque. Il ne remarque toujours pas ce qui se passe autour de lui mais commence à prendre conscience du fait qu'il faut agir. Il va commettre des actes qu'il n'osera pas imaginer et en plus se dénoncera par papier ! - cela montre vraiment dans quel monde il vit. nous retrouvons le même humour que l'on a eu dans le premier tome. Nous nous arrêtons à un moment de l'histoire où nous voulons savoir le suite des événements à venir. 

Citations :

"La contamination gagnera tout le monde : les classes aisées, les gens normaux, les imbéciles qui ont tendance à se rassembler pour un oui ou pour un non... eux, ils périront. Ceux qui resteront, ce sont les reclus capables de vivre sans l'aide des autres."

"Je suis un personnage secondaire, alors je vais mourir."

"J'ai été trop couvé dans mon enfance. Je n'ai pas accumulé assez de points d'expérience !"


22 déc. 2012

A. P. N., Marc Revise.

A. P. N.,  
REVISE Marc.


Edition : Thot.
224 pages.
19€


Résumé :

Sam Verrice, journaliste ne sait pas dans quel enfer il s'engage quand il décide de partir en vacance avec sa fille. C'est armé d'un appareil photo que Sam découvre la Chine : ses hutongs traditionnels, sa majestueuse Cité impériale, ses innombrables portraits de Mao ou encore sa célèbre place Tian'anmen, noire de monde à toute heure du jour. C'est là que tout bascule, c'est là qu'il lâche la main de sa fille.
14-02-2012- 9h53, lit Sam sur la dernière photographie prise juste avant la disparition de sa fille. Exaspéré par l'incompétence des autorités, Sam va pirater une base de données très particulière, outil révolutionnaire exploité par la CIA : un catalogue colossal de toutes les photos numériques prises par les touristes de par le monde et tout simplement stockées sur des ordinateurs personnels...

Dans une enquête qui mêle humour et suspense, Sam va peu à peu comprendre comment la CIA surveille la planète à l'aide d'outils de plus en plus puissants, dans le but de protéger les démocrates, au risque de menacer nos libertés individuelles... Et il y a pire, ne serions-nous pas devenus complices, espions involontaires de la CIA ?

Mon avis :

Alors je viens à peine de finir ce livre et clairement : la mise en forme de cet ouvrage est vraiment une idée astucieuse et brillante ! Une mise en abîme très bien mise en place.
Nous allons donc suivre le déroulement des recherches pour retrouver Jessica saine et sauve. Sam, son père sera amené à réaliser et à inventer des choses que l'on ne penserait surement pas dans ce genre de situation mais voilà, il est journaliste et donc a des ressources et des savoirs que pas tout le monde a. Ce père a réellement un courage hors du commun, il réussi à avoir l'aide des Américains en leur inventant un mensonge qui aurait pu lui coûter beaucoup puis il ose concevoir tout ce qui peut arriver à sa fille, tout, même les choses les plus affreuses ! Tout cela pour essayer de la retrouver, il ne se leurre pas et va de l'avant quitte à se mettre en péril.
Chaque chapitre se déroule dans une ville : Paris, Bangkok, Beijing, Londres ... A chaque nouveau jour passé sans sa fille, nous avons la description exacte du jour et de l'heure à la seconde près telle une photographie ou un fichier informatique. Cela nous plonge d'avantage dans cette quête folle à la recherche de Jessica.
Pour les différents lieux où nous atterrissons - nous prenons souvent l'avion -, nous sommes mis dans l'ambiance par les repas que Sam prend, par les interlocuteurs de cet endroit mais aussi par l'odeur que l'on a grâce à la représentation écrite que nous en avons.
Il s'agit d'une réflexion sur la surveillance, la vidéo-surveillance, les nouvelles technologies. Comment être sûr que tout nos faits et gestes ne sont pas enregistrés quelque part, par un moyen aussi banal qu'un appareil photographique ou une webcam ?
Pour revenir à la mise en page .... vraiment il faut tout lire dans l'ordre que cela nous est annoncé mais surtout ne pas survoler les remerciements et l'épilogue ! Car ce sont effectivement des éléments essentiels voire les éléments à assimiler pour pouvoir, une fois terminée, savourer encore plus cette lecture. Cela nous permet de mieux comprendre non pas les détails du récit mais le récit dans sa globalité ! - je ne peux vous en dire plus sans vous dévoiler ce qui permet à ce livre d'être ce qu'il est : remarquable. 

Citations :

"- Encore ça ! Monsieur Verriec, ne soyez pas si candide, vous êtes plus intelligents que ça. Liberté, égalité, droits de l'homme, tout cela ne sont que des mots.
- Des mots ? Des symboles ! L'esprit même de notre démocratie."

"Réagissez ! Fermez vos ordinateurs ! Coupez la webcam. Ne renseignez plus les formulaires sur le Net. Éteignez vos téléphones portables. N'achetez plus d'objets communicants. Échangez votre voiture avec votre voisin, ami, collègue pour dissocier identité et plaque d'immatriculation quand vous passez devant un radar ou toute autre caméra de surveillance... mais ne commettez pas l'erreur de garder avec vous votre Coyote ou votre badge de télépéage qui vous traque sur les autoroutes et les parkings Vinci, et qui, comble de l'ironie, se dénomme : "Liber-t" !..."

Je tiens à remercier les éditions Thot pour l'envoi de cet ouvrage. Il est vrai que si je l'avais vu en librairie je ne me serais peut-être pas attardé dessus - à cause de la couverture - mais cela aurait était une grave erreur car j'ai vraiment apprécié cette lecture et surtout sa mise en forme - je me répète mais ce n'est pas bien grave. Il s'agit vraiment d'un livre qui ne ressemble à aucun autre que j'ai eu l'occasion d'avoir entre mes mains.




Pizza Roadtrip, CHA et ElDiablo.

Pizza Roadtrip
CHA et ElDiablo.

Edition : Ankama - Hostile Holster.
80 pages.
14,90€


Résumé :

Quand Rudy appelle son "vieux pote" Romuald à 2 heures du matin pour "un petit service", ce dernier sent immédiatement qu'il va s'agir d'un truc un tout petit peu plus emmerdant qu'une fuite d'eau à réparer ou un pneu à changer. Il n'a pas tort ! Le voilà embarqué malgré lui dans une course un peu particulière à travers les routes de France, jusqu'au fin fond du trou du cul du monde, pour livrer un paquet un peu plus encombrant qu'une pizza. 
Jusqu'où est-on prêt à aller pour rendre service à un ami ?

Mon avis :

C'est avec un grand plaisir qu'à peine reçu, j'ai dévoré cet ouvrage ! La couverture mais surtout ce titre m'ont vraiment attirés et ce ne fût pas une erreur. 
Le lecteur se retrouve dès la première page dans le récit, dans ce service à rendre. Deux amis et la copine de l'un d'eux seront nos trois protagonistes. Un service est demandé mais pas des moindres : livrer une 'pizza' - vous aurez compris que je ne vais pas vous dévoiler le secret de cet ouvrage ! - Nous allons découvrir au fil des pages que les trois amis sont en fait liés par cette 'pizza à livrer', nous le saurons par le biais de plusieurs flash back. Le graphique utilisé est vraiment bien employé, visuellement très plaisant et extra dans l'usage des teintes : grises, noires, oranges comme la couverture nous laisse l'imaginer, mais aussi rouge par moment et quelques fois colorées lorsqu'il s'agit des retours en arrière. Durant ces 80 pages, nous ne nous lassons d'aucun moment, d'aucun événement. C'est avec beaucoup d'humour et un vocabulaire très courant que l'on va aller de rebondissement en rebondissement pour arriver à une fin magistralement cocasse. A découvrir d'urgence si ce n'est pas encore fait !

Citation :

"Morceau de pizza ! Tu l'as vue ta pizza ? Le genre dure à digérer !
Moi je l'ai en travers de la gorge ta connerie de pizza !"

Cette lecture m'a été permise grâce à Masse Critique proposé par Babelio. Je les remercie fortement ainsi qu'aux éditions Ankama car ce fût du pur bonheur. 












Otakuland, Walder.

Otakuland
Walder.


Edition : Delcourt - Mirages.
136 pages.
17,95€


Résumé :

Proverbe japonais : 
"Le clou qui dépasse se fait taper dessus."
Proverbe d'Otakuland :
"Si tu n'es pas toi-même tu n'existe pas."

Mon avis :

Nous allons découvrir trois personnages en trois chapitres : Yota, Koi et Jibun. Dans chaque partie nous avons une critique de la société en générale, ici nous suivons ces trois jeunes hommes au Japon donc il s'agit plus particulièrement de cette société mais ces réflexions peuvent très bien s'appliquer aux autres. Tout d'abord Yota, nous pouvons le qualifier de Otaku : d'après cette lecture, il s'agirait d'une personne ayant le syndrome de Peter Pan ou du moins quelque chose qui y ressemble, c'est un personnage qui aime les jeux vidéo, les figurines de personnages de manga ou d'animés. Son interrogation principale est la ressemblance aux autres, le fait de devoir se fondre dans le moule. Lui ne veut pas de cela, il est plein d'imagination et de songes. Koi est un autre jeune homme qui est livreur mais livreur de dvd porno donc il se pose d'avantage de questions à propos de l'amour, du fait qu'il est difficile d'aimer une personne autre que sa famille et qu'il y a évidemment diverses formes de l'"amour". Il est aussi très inventif. Enfin, Jibun est plus porté sur les problèmes de ce que l'on nous oblige à être, à apprendre dès le plus jeune âge. Ces trois amis sont des Otaku et sont empli de fiction, d'invention, de fantasmes. Ce qui est vraiment agréable c'est que chaque partie se termine par l'arrivée à Otakuland où les trois personnages se retrouverons à la fin du récit. Nous sommes aussi facilement transporté par les dessins de cette bande-dessinée et par le récit qui est très fluide est  captivant.

Citations :

"Peu de gens comprennent mes passions, ou cherchent seulement à les comprendre.
Mais je dois bien reconnaître que cette incompréhension est réciproque.
Je ne comprends pas le monde dans lequel je vis.
Et encore moins ses occupants.
Que cherche cette masse de gens en uniforme? Ils courent tous après quoi ? Argent, réussite, famille ? Et après, ça leur suffit ?
Moi pas."

"J'ai choisi de vivre ici et maintenant, je suis enfin heureux car je choisi de l'être.
Ceux qui attendent un événement miraculeux pour l'être risquent d'attendre longtemps."

"Pour soi, on ose être."