25 nov. 2012

Poête et paysan, Jean-Louis Fournier.


                                    Poête et paysan,
Jean-Louis FOURNIER.
 
Edition : Livre de poche.
120 pages.
5,50€
 
 
Résumé :
 
Ça a commencé avec une plaisanterie.
On a beaucoup ri, on s'est embrassés, on s'est caressés, c'était doux, c'était chaud, j'étais bien, je n'avais jamais été aussi bien de ma vie.
Je ne suis rescendu du ciel que le lendemain matin, par l'escalier, titubant de bonheur. Naïf, je pensais que, désormais, j'allais être heureux toujours.
Avant d'avoir repris mes esprits, j'avais décidé de reprendre la ferme de son père.
Quand on est amoureux, on devient un peu fou, et comme je l'été déjà un peu avant, j'étais capable de tout.
Son père aurait été poissonnier, je reprenais la poissonnerie.

Mon avis :

Qui n'est pas prêt à tout pour son/sa bien aimé/e ?
Nous voilà plongé dans une lecture très siomple, retraçant lépopée d'un 'pur' citadin qui, par 'amour' va devenir fermier. Tout du moins essayer de l'être. En effet, il a comme la plupart des personnes, une image bien différente de la ferme. Durant son dur labeur, il se rend compte de quelquechose encore plus compliqué à accepter : sa promise, l'est-elle toujours ?
Doute, suspens, frayeur, déception, bonheur.. Voici les expériences dans lesquelles notre fermier en herbe va devoir progresser.
Une fin que nous souhaitions malgré tout pour ce malheureux fermier poétique.

Citation :

"Pourquoi dans la grammaire, pour apprendre la conjugaison des verbes du premier groupe, choisit-on toujours le verbe aimer ? ...
Il existe tellement de verbes ordinaires du premier groupe, pourquoi avoir pri un verbe extraordinaire ?
Si on s'en sert trop, on va l'user.
Aimer n'est pas un verbe pour tous les jours. C'est un verbe fragile, on a très rarement l'occasion de l'utiliser, comme le service en cristal de bonne-maman.
On le garde précieusement dans le buffet de la salle à manger. On en le sort que pour les fêtes ou les grandes occasions, et on tremble de le casser.
Pourquoi mettre le verbe aimer à tous les jours, à tous les modes, à toutes les sauces ? J'aime Mozart, j'aime ma mère, j'aime les frites ... Il ne faut pas s'en servir à tout bout de champ, à l'avoir toujours dans la bouche, il va perdre son goût, comme le chewing-gum."



1 commentaire:

  1. J'ai lu certain livres de cet auteur ( deux ) et j'ai pas aimé du tout !!! Là tu m'a donné envie, donc pourquoi pas le prendre à ma médiathèque....en tout cas je ne l’achèterais pas

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