Bord cadre,
Jean TEULE.
Edition : Pocket.
175 pages.
5,70€
Résumé :
Un atelier de peintre fut le théâtre de leur coup de foudre. A quarante et cinquante ans passés, Marc et Léone n'y croyaient plus. Il n'y avait que l'art pour les réunir ainsi, miraculeusement. L'art et leur ami Sainte-Rose, plasticien génial et entremetteur subtil.
Or, Sainte-Rose ne hait rien tant que les belles histoires. Les belles histoires et le peintre Watteau, chantre des amours harmonieuses. Ce qu'il a fait, il peut le défaire. Il doit le défaire, pour son oeuvre. Insidieusement, le bon maître offre à Marc, romancier de son état, un sujet en or une histoire d'amour qui commencerait comme la leur. Et qui finirait mal, très mal. Voilà Marc et Léone engagés dans un dangereux jeu de rôles, créateur de désastre. Auteurs de leur propre vie, ils ont désormais le choix d'en faire une bluette, ou une tragédie ...
Mon avis :
Nous retrouvons l'humour particulier de Jean Teulé à travers ce roman. Trois personnages se partagent ce récit, Léone qui est modèle et pose souvent pour Sainte-Rose qui lui est peintre et Marc qui est un ami de ce peintre et est écrivain. Il y a deux histoires en parallèles, celle de Léone et Marc et celle du peintre. Léone et Marc se rencontrent grâce ou à cause de Sainte-Rose, ils se découvrent et s'aiment au fil des pages pourtant Sainte-Rose se mêle de tout cela. Etant en manque d'inspiration pour son Oeuvre, il a comme aidé le destin afin que ces deux personnages se rencontrent et tombent fous amoureux afin de mieux les détruire pour pouvoir poser leur tristesse sur ses toiles. Malheureusement pour Sainte-Rose, les deux personnages s'aiment et ne se lâchent plus ce qui désespère le peintre. Mais ce dernier ne s'avoue pas vaincu et continuer ses paroles trompeuses, ces actes et ses sous-entendus auprès de Léone et Marc. C'est une lecture et une histoire captivante malgré le fait que l'on soit quelque fois mal à l'aise à cause du langage grossier qui parcourt ce roman ainsi que les passages quelque peut 'malsains'.
"Détruire ce que l'on aime, toujours, de peur d'en souffrir. Préférer être responsable du désastre plutôt que de le subir."
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